LE SAFRAN DE PARIS
Lauréate des Parisculteurs en juin 2018 (appels à projets lancée en 2016 par la Mairie de Paris pour favoriser le développement de l’agriculture urbaine sur les toits de Paris), la Maison d’Agriculture Urbaine « Les Bien Élevées » a eu l’idée géniale de cultiver du safran sur les toits de Paris.
C’était un jour de printemps, lorsque Amela, Louise, Philippine et Bérengère sont venues pousser la porte de BACSAC® pour nous proposer de les accompagner dans ce projet plus qu’original.
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Nous sommes tomber sous le charme de ces 4 sœurs audacieuses, prêtes à tout quitter pour retrouver leurs racines, celles du travail de la terre. Amoureuses de la terre et de la ville, l’agriculture urbaine s’est présentée à elles comme une formidable opportunité de marier leurs deux attachements.
Elles connaissent le sujet. Depuis un an déjà, elles élaborent cette idée. Elles cultivent le safran sur leurs balcons, elles testent les substrats. La récolte est bonne, le safran est de grande qualité.
L’association du safran et de BACSAC® fonctionne à merveille !
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LE SAFRAN, UNE HISTOIRE D’OR
Quand on parle d’agriculture urbaine, on parle de circuit court, mais aussi de modèle économique. Le choix du safran est plus que pertinent.
D’abord parce que 95% du safran est produit au Moyen-Orient, en Iran et Irak. Et parce que le safran, surnommé l’Or rouge pour sa couleur, sa rareté, son prix qui peut dépasser celui de l’Or, est une épice très convoitée par les grands chefs cuisiniers. Le safran offre une expérience culinaire hors du commun.
Sa valeur s’explique par la délicatesse de l’opération d’émondage, l’extraction des stigmates (pistil) de la fleur du Crocus qui se fait uniquement à la main. Et par la quantité impressionnante de fleurs qu’il faut récolter pour obtenir 1 gramme de safran sec, plus de 150 fleurs.
La récolte est une vraie course contre la montre. La période de floraison est très courte, de fin septembre à début novembre, le temps que tous les bulbes s’épanouissent. Très fragile, la fleur à peine ouverte doit être rapidement récoltée, le pistil extrait et séché.
D’une énergie débordante, outre le projet des Parisculteurs de 677m2 de culture dans le 13 ème arrondissements, juste au dessus d’un Monoprix dans lequel elles vendent leur safran, en un an elles ont déjà créé cinq safranières.
La plus symbolique et confidentielle se trouve dans le patio de l’Institut du Monde Arabe (IMA). Implanter une safranière au cœur de ce musée qui fait rayonné la culture du moyen Orient où se trouve le berceau de la culture du safran démontre leurs audaces.
La légèreté et la simplicité de mise en place du BACSAC®, leur a permis de se développer rapidement en apportant une solution durable qui répond aux contraintes technique de structure des bâtiments sur lesquels elles ont implanté leurs safranières.
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L’ÉCLOSION DU SAFRAN EN VILLE
Quand on parle d’agriculture urbaine, une question est récurrente : Est ce qu’il n’est pas risqué de consommer un produit cultivé en ville ?
Rassurez-vous, ces quatre sœurs veillent sur leur trésor. Leur Safran est sain, d’une grande pureté. Des tests en laboratoire sont fait après chaque récolte pour s’assurer de la qualité du Safran. Nous vous invitons à visiter leur site internet https://bienelevees.com/ pour découvrir tous leurs produits.
C’EST UNE HISTOIRE QUI NE FAIT QUE COMMENCER
Les biens élevées ont de nombreux projets pour 2020 et pas seulement à Paris. C’est donc une histoire à suivre…